31 mars 2006

Paris. Sorbonne – centre René Cassin.

Quand la démocratie ne va pas dans leur sens, les étudiants grévistes volent les urnes

Témoignage de Jean-Baptiste

« Je suis étudiant en droit à la Sorbonne au centre René Cassin dans le 13ème arrondissement. Jeudi dernier un vote a eu lieu pour savoir si les étudiants étaient pour ou contre le blocage. Durant le décompte des voix, des individus sont venus voler les urnes afin que le vote soit annulé. Comme vous pouvez l’imaginer il y a peut de chance pour que ce soit ceux qui sont contre les blocages qui aient fait cela. »

Bordeaux 1. Sit in lundi 3 avril 12h30 devant le batiment A33

Bordeaux. Les étudiants du collectif contre le blocage appellent à un sit-in lundi 3 avril à 12h30 devant le bâtiment A33 (Administration) de l’université Bordeaux 1 (Talence) pour dénoncer le blocage de l’université qui est une atteinte aux libertés individuelles et au droit fondamental d’étudier. Venez nombreux avec un t-shirt blanc.

Orléans : manif contre le blocage, à 18h00

Orléans. Manifestation contre le blocage. Jeudi 6 avril, à 18h00, place de la république à Orléans.

Info diffusée par "Halte au blocage", "Stop la grève" et les collectifs contre le blocage de l'université d'Orléans.

Saint Etienne. Rendez-vous à 13h00 devant la fac Jean Monnet

Saint Etienne
Faculté Jean Monnet
Lundi 3 avril, à 13h00, rendez-vous pour tous les étudiants voulant le déblocage.

http://antiblocusparis3.blogspot.com
http://procpe.over-blog.com

29 mars 2006

Manifestation contre les blocages, jeudi 30 à Caen

Manifestation jeudi 30 à Caen contre le blocage des locaux universitaires qui continus malgré un référendum qui donne à 57% le déblocage des batiments.

Rendez-vous à 10h devant la cafétéria "la parenthèse" du campus 1.

La manifestation se dirigera vers la préfecture ou une délégation sera reçu par le prefet pur l'alerter de la situation.

Avignon. Mercredi 29 mars. L'Université libérée !

L’université d'Avignon Libérée ! 300 étudiants non grévistes ont investi l’Université d’Avignon. Face à leur détermination, la fac a été libérée. Les étudiants grévistes ont jusqu’à ce soir pour quitter le site de l’université. Les cours devraient reprendre normalement dès vendredi 31 mars.

AG Mercredi 29 à Nimes sur le site de Vauban.

BLOCAGE DES FACULTES CA SUFFIT !!! NE SUBISSEZ PLUS, AGISSEZ !!!!! ETUDIANTS NIMOIS QUI ETES CONTRE LE BLOCAGE DES FACULTES VENEZ EXPRIMER VOTRE OPINION LORS DU VOTE « POUR OU CONTRE LA RECONDUCTION DU BLOCUS DES FACULTES NIMOISES » QUI AURA LIEU LE 29 MARS SUR LE SITE DE VAUBAN.CE VOTE AURA LIEU A BULLETIN SECRET, LA CARTE D’ETUDIANT EST OBLIGATOIRE. La procuration est possible : UNE PAR PERSONNE, laissez une lettre manuscrite ainsi que VOTRE CARTE D’ETUDIANT à la personne de votre choix. Lors de la dernière AG, le blocage a été reconduit avec seulement 157 voix d’avance. MOBILISEZ-VOUS !TOUTES LES VOIX COMPTENT !"

Manif anti blocus, mercredi 29 mars à 17h00 ? Tours Bretagne - Nantes

MANIF ANTI BLOCUS MERCREDI 29 MARS 17H TOUR BRETAGNE A NANTES. POUR DEFENDRE LA LIBERTE D'ETUDIER ET DENONCER LES BLOCUS ILLEGAUX!! ON ETAIT PLUS DE 600 LA DERNIERE FOIS ! SOYONS ENCORE PLUS NOMBREUX !"

Montpellier. Témoignage de François qui prépare son Agreg de philo.

« Choqué par l’état de délabrement avancé de notre fac Montpellier III (tags en tout genre, chaises et pupitres qui prennent la pluie), nous avons pris l’initiative avec ma copine de « libérer » l’entrée de quelques bâtiments en rangeant le matériel jeté dehors.

Mais qu’elle plaisante surprise de voir que derrière l’amoncellement de bureaux en vrac les porte avait été soigneusement fermée par l’administration. Quelle plaisir de se sentir ainsi soutenu par ceux qui ont la charge de nous permettre d’étudier… »

27 mars 2006

Signer pour demander la réouverture de Paris 6 et 7 !

Faudrait commencer par arrêter de bloquer les facs.

David, étudiant à Paris 6, propose aux étudiants de Paris 6 et Paris 7 contre les blocages de signer conjointement une lettre qu'il a rédigé à destination des Présidents de ces deux universités afin qu'ils prennent les mesures nécessaires à la réouverture de ces deux lieux d'études. Plus nous serons nombreux, plus nous donnerons de l'importance à notre requête.

La lettre est disponible à cette adresse :
http://jussieu-2006.positifforum.com/ftopic1.Lettre-aux-presidents.htm

Unissons nous contre les blocages et pour la liberté d'étudier.

Les étudiants contre les blocages se retrouveront à nouveau : dimanche 2 avril, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris

Dimanche 26 mars, à l’appel de nombreux collectifs contre les blocages des universités, plus de 2000 étudiants se sont retrouvés sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Parmi eux de nombreux parents et grands-parents s’étaient joints à eux en signe de solidarité. Ce rassemblement, une fois de plus trancha avec les images de violence des anti-CPE. En effet, un esprit bon-enfant anima les rangs des étudiants et des personnes contre les grèves réuni autour de la mini rouge désormais emblème des antiblocages.

Afin de faire du rassemblement prévu dimanche 2 avril, nous vous invitons à venir et à faire venir le plus de monde possible.

Faites circuler ce message : manifestation même jour, même heure : Dimanche 2 avril à 15h00 Place du Chatelet à Paris

Pour la défense de leurs libertés

Elle est pas belle la vie ?

Pendant que Bruno Julliard (président de l’Unef - syndicat étudiant de gauche) fait mumuse en mettant des lycéens et des étudiants dans la rue, un maire de Haute-Loire s’oppose aux lycéens anti-CPE de sa commune qui avaient bloqué un rond-point.
Informée de la situation, madame Arlette Arnaud-Landau, maire du Puy en Velay, prit sa voiture pour se rendre sur les lieux. Sur place, madame le maire mit une fessée verbale à ces lycéens bloqueurs de circulation, leur disant qu’ils empêchaient les gens d’aller travailler et les services municipaux de prendre soin de cette bonne ville de Haute-Loire.
Or, Madame Arlette Arnaud-Landau en plus d’être maire socialiste est aussi mère de famille. Et oui, il s’agit de la maman de Bruno Julliard.
L’histoire ne dit pas si Bruno a été privé par môman de dessert après le traditionnel gigot flageolets dominical...

Justice soit rendue au Canard Enchaîné qui a révélé cette information dans ses colonnes, le 22 mars 2006.

Nantes. Blocus de la fac d’éco levé le vendredi 24 mars.

Témoignage de François. « …le blocus de la fac d’éco de Nantes a été levé [vendredi après-midi] par un vote. Le débat était houleux mais les ¾ des intervenants s’était exprimé contre le blocus. Les anti-blocus ont gagné par 220 voix contre 178. Le vote pour la première fois s’est fait par bulletins. Si on votait pour le blocus, on donnait notre bulletin et le bureau de l’AG comptait. Après ceux qui ont voté non ont donné leur bulletin. A l’entrée de l’AG, on a du présenter notre carte d’étudiant pour donner notre identité. Nous sommes la 1er fac à Nantes à voter la reprise des cours. Ça fait plaisir car le blocus a duré 16 jours même si la fac n’a jamais été occupée. »

23 mars 2006

Bordeaux. Rassemblement le 27 mars à 10h00

Le collectif contre le blocage, composé d’étudiants de Bordeaux 1, appelle à un
rassemblement pacifique le lundi 27 Mars à 10h00 devant le RU1 à Talence afin de faire valoir le droit de tous à étudier.

Ce rassemblement vise à informer l’ensemble des étudiants et à peser sur les activités
présentes et futures du collectif en renforçant le mouvement sans le radicaliser.
Une pétition contre le principe du blocage a déjà rassemblé, en seulement deux jours,
plus de 650 signatures d’étudiants de l’université Bordeaux 1.

Pour toutes informations supplémentaires : http://contreleblocage.site.voila.fr

Jeudi 23 mars. Les casseurs en tête de manif anti-CPE à Paris

Des casseurs étaient en tête de cortège de la manif anti-CPE. Ils ont cassé abribus et vitrines de magasins. De moins en moins nombreux à manifester les étudiants grévistes n’étaient que quelques milliers.
Petit rappel aux casseurs et consors -histériques révolutionnaires-, il y a plus de 200 000 étudiants rien qu’à Paris. Cqfd !

21 mars. Lille. Les étudiants de la fac catho pour le CPE et contre les blocages

Mardi 21 mars, l’AG organisée à la fac catho de Lille s’est prononcée par 725 voix contre 352 pour le CPE et contre les blocages. Une fois de plus quand la démocratie s’applique

Paris (15ème arrondissement). L’extrême gauche saccage le lycée Camille-Sée

Mardi 21 mars, un groupe de casseurs cagoulés a pris d’assaut le lycée Camille-Sée faisant des dégâts importants. Plusieurs témoignages de lycéens confirment que ces casseurs sont issus de l’extrême-gauche.

Dimanche 26 mars, 15heures. Rassemblement place de l'hôtel de Ville à Paris.

Appel unitaire contre les blocages par les syndicats !
A tous les citoyens qui en ont assez des blocages des universités !
A tous les citoyens qui en ont ras-le-bol du gouvernement des syndicats !

Dimanche 26 mars, 15 heures
Place de l'Hôtel de Ville à Paris


SOS Education, Liberté Chérie, Halte au blocage, SOS facs bloquées, Stop blocages, les étudiants baillonnés et diverses associations de citoyens organisent une manifestation pacifique pour dire leur exaspération devant les blocages :

Voilà des semaines et des semaines que l’Education Nationale et les Universités que nous finançons tous par nos impôts sont bloquées par des jeunes manipulés !

Et voilà maintenant la SNCF, la RATP et La Poste qui décident un blocage général le 28 mars alors que ceux-ci ne sont pas concernés par le CPE ! On croit rêver !

C’est le moment de montrer aux syndicats que nous refusons la paralysie générale avant que ceux-ci l’instaurent ! C’est le moment de faire entendre notre voix !

Quelle que soit la position de chacun sur la politique du gouvernement, il est inacceptable d’user de la violence et des blocages pour empêcher les honnêtes citoyens d’aller à leur cours, à leur travail, ou tout simplement de pouvoir circuler librement.

Rejoignez-nous dimanche pour dénoncer ces attitudes honteuses et surtout faites circuler cette information à tous vos amis, parents et collègues par e-mail afin que nous soyons les plus nombreux à exprimer notre ras-le-bol dimanche !

21 mars 2006

Universités de Grenoble. Les universités libérées.

Le tribunal administratif de Grenoble a rendu le 20 mars 2006 une décision visant à libérer les universités grenobloises.

Le TA enjoint aux grévistes de lever le blocage, l’accès aux locaux universitaires et de quitter les lieux sans délai.
Si le blocage n’est pas levé dans les soixante douze heures, une astreinte de 50 euros par jour sera mise à la charge de toute personne poursuivant l’occupation.

Nice. Mercredi 22 mars à 16h00.

Un sit-in contre les blocages sera organisé devant la faculté de lettres de Nice, à 16h00.

Elections CROUS. Les grévistes montrent leur vrai visage. Les anti-CPE sont contre la démocratie.

Après avoir banni la démocratie des AG, les étudiants anti-CPE s’attaquent aux élections du CROUS empêchant aux étudiants-électeurs de faire entendre leur voix.

Les étudiants grévistes montrent enfin leur vrai visage. Ils sont minables ! Ils ne sont inscrits à la fac que pour passer le temps, ils sont des assistés qui empêchent les vrais étudiants de réussir leurs études. Aujourd’hui, les étudiants anti-CPE volent les urnes, les listes d’émargement, ils empêchent les élections de se dérouler par la violence.

Les grévistes sont pour l’anarchie – Les étudiants bâillonnés sont pour la liberté

Les grévistes sont pour la loi du plus fort – Les étudiants bâillonnés sont pour la démocratie

Les grévistes sont pour la violence – Les étudiants bâillonnés sont pour la paix

Les grévistes sont réactionnaires – Les étudiants bâillonnés sont
tournés vers l’avenir.

Partout en France les étudiants bâillonnés doivent prendre part aux votes des élections du CROUS.

Partout en France les étudiants bâillonnés doivent défendre la démocratie étudiante.



Dans la plupart des cas les étudiants anti-démocrate ont été identifiés comme étant membre de la CNT et de l’Unef.

Amiens
Fac de droit : bureaux de votes bloqués.
L'élection s'est bien déroulée, jusqu'à ce qu'une urne ne s'en aille avec l'accord (?), par inadvertence (?), ou tout simplement avec la complicité du personnel du crous (plus probable...), vers 19h30. L'élection devait se terminer à 20h00.

Bordeaux
Suite aux différents problèmes ayant eu lieu aujourd'hui, un CA extraordinaire a lieu en ce moment à l'université de Bordeaux 1.

Brives
Les IUT sont bloqués

Caen
Les IATOS (personnels administratifs) refusent de tenir les bureaux de vote. 15 bureaux de vote sont donc fermés par le seul fait du prince...

Dijon
Les listes d’émargements volées à la BU et l’urne de l’IUT a été volé par une seule personne, une fille qui a tranquillement pris l’urne aux sus et aux vues de tout le personnel administratif présent ! Nous rappelons que le personnel administratif n'est pas censé donner d'urne à une personne qui lui la demande.

La Rochelle
Des bulletins ont été volé à la cafette de Sciences Humaine de l'université.

Limoges
Les urnes sont vandalisées (jus d’orange)
Et les IATOS refusent de tenir par le vote

Lyon
Des étudiants grévistes extérieur à Lyon essayent d’empêcher les étudiants de voter

Metz. Mardi 20 mars. L’école d’ingénieur défend la démocratie.

Le directeur de l’école d’ingénieur et l’équipe de rugby de l’établissement ont défendu la liberté de votes. Ils se sont opposés aux grévistes de la CNT (anarchistes) qui voulaient perturber les élections du CROUS et voler l’urne. Gageons que ces ingénieurs/rugbymen ont du faire quelques beaux essais et quelques drops avec les anarchistes. Vive le sport !


Metz
Université de Metz (Campus du Saulcy) : un commando d'une dizaine de personnes cagoulés est entré dans deux bureaux de vote pour voler les urnes.
A signaler aussi, plusieurs listes d'émargements ont été volé.

Montpellier
Les urnes du resto U ont été volées

Nancy
2 urnes de Nancy I (fac de sciences) ont été volées.
Cerise sur le gateau : par peur des voleurs d'urne, le personnel de l'IUT qui devait tenior les bureaux de vote a scellé l'urne avant de partir avec [l'urne]!!!

Orléans
Les urnes et les listes d’émargements volés

Pau
Suite à plusieurs vols d'urnes, le CLOUS de Pau serait purement et simplement annulé (selon le personnel IATOS du clous). Sacrée démocratie étudiante...

Perpignan
Barrage filtrant par les services de sécurité de l'université. Des personnes (pas forcément étudiants) identifées comme étant d'extrême gauche sont devant les services de sécurité et empêchent l'accès à l'université aux étudiants qui désireraient aller voter.

Poitiers
Les urnes ont été volées

Tours
Plusieurs urnes ont été volé à l'université lors des élections au Crous qui se déroulaient ce mardi 21 mars, notamment en fac de lettre, de droit et dans certains lycées alentours.

Le Havre. Manif contre le blocage à 10h00

Le Havre. Mercredi 22 mars à 10h00.
Manifestation contre le blocage de l’université.

Lieu : devant le théâtre de l'Hotel de Ville
A 10h00, mercredi 22 mars.

20 mars 2006

Paris XII - Saint Maur. AG Mardi 21 à 10h00

Paris XII - Saint Maur. Une AG a été imposée par le président de l’université au doyen de la faculté de droit. Contre le blocage et pour la liberté d'étudier, rdv : Mardi 21 mars à 10h00

Orléans. Fac de droit partiellement bloquée

Lundi 20 mars. Faculté de droit partiellement bloquée. Deux votes ont eu lieu avec seulement 500 personnes dans l’amphi alors que la faculté compte 4000 étudiants. Plus grave encore de nombreuses personnes présentes n’étaient pas de l’université. Une fois de plus les votes n’ont pas respectés les principes démocratiques. Un vote pour le blocage total s’est soldé par 337 voix contre, 232 voix pour. L’autre vote pour le blocage partiel s’est soldé par 269 voix contre, 300 voix pour.



Corrigé selon les messages sarcastiques laissés par des bloggers.

Poitiers. AG anti-blocus mardi 21 mars

Une AG contre le blocage aura lieu le Mardi 21 mars en faculté de géographie, sur le campus. D'autres infos à venir...

Nantes

Lundi 20 mars. Nantes. De 12h00 à 15h00 devant la faculté de droit :
signature d’une pétition contre le blocus

Perpignan. Université bloquée

L’université est toujours bloquée et ce, depuis le jeudi 16 mars.

Montpellier

La faculté de droit est calme et les cours se déroulent normalement.

A Paris, un millier d’étudiants défendent la liberté d’aller en cours.

Dimanche 19 mars – Parvis de l’hôtel de ville de Paris. Il fait beau en ce début d’après-midi. De tous les côtés du parvis de l’hôtel de ville des dizaines puis des centaines d’étudiants se regroupent, jusqu’à atteindre le millier. Certains ont revêtu un tee-shirt blanc. Tous, dans une ambiance bon-enfant se retrouvent devant les fenêtres de la mairie de Paris où sont tendues deux immenses banderoles défendant le droit d’aller en cours et la liberté d’accès aux universités, bloqués par les anti-CPE.

Tous ont vécu la même chose. Tous n’ont pu assister aux cours. Tous ont subi le dictat d’AG antidémocratique décrétant le blocus des facultés. Singulier contraste que ces étudiants contre les blocages qui, dans une ambiance festive, défendent la liberté et la démocratie alors qu’à quelques centaines de mètres de violents affrontements avaient eu lieu la veille du fait d’étudiants grévistes ou casseurs, on ne sait plus trop.
La veille, devant la Sorbonne, raisonnait des slogans anarcho-révolutionnaire.
La veille à Nation des voitures brûlaient.
Ce dimanche de presque printemps, la jeunesse estudiantine à montrer son vrai visage, celui d’une jeunesse sans complexe, d’une jeunesse positive, d’une jeunesse qui veut aller de l’avant, d’une jeunesse respectueuse de la devise de la république : liberté, égalité, fraternité. Mais ces mots sonnent creux aux oreilles des étudiants grévistes.
Partout en France, les étudiants non-grévistes se mobilisent pour que des votes démocratiques soient organisés. Partout en France, des étudiants non-grévistes font confiance en la justice de leur pays, en déposant des référés-libertés, pour, à nouveau avoir accès aux cours. Partout en France, des collectifs d’étudiants non-grévistes se créent dans les universités, sur internet. Partout en France les étudiants bâillonnés se lèvent pour libérer l’université.

Merci, merci à tous.

19 mars 2006

Mercredi 22 mars 2006. Marche de la majorité silencieuse de Touraine !

Mercredi 22 mars 2006
Marche de la majorité silencieuse de Touraine !
"NON au blocage de nos facs, lycées et IUT"

Calme et apolitique
RDV devant l'Hôtel de Ville de Tours à 14h
le mercredi 22 mars 2006

Venez nombreux !!

Nous sillonerons les rues de Tours de 14h à 16h pour montrer que la majorité silencieuse existe bien !
Debout !!

Merci de faire suivre à tous vos contacts.

Rassemblement à Lille, samedi 15 heures devant le rectorat

Face à la sur-médiatisation des étudiants grévistes qui bloquent illégalement les universités lilloises, et afin de défendre notre liberté d'étudier, venez nombreux le samedi 18 mars devant le rectorat (vieux-Lille)

18 mars 2006

Nancy. les étudiants en droit votent contre l'arrêt des cours

Dépêche d'agence AP. Les étudiants en droit de Nancy 2 ont voté à une forte majorité contre l'arrêt des cours en relation avec le mouvement anti-CPE lors d'un référendum organisé vendredi par le doyen de la faculté. A la question: "Acceptez-vous que le mouvement de protestation conduise à un arrêt des enseignements à la Faculté ?", 71,29% des suffrages exprimés ont répondu "non". Ce référendum était boycotté par l'Unef qui estimait qu'il ne posait pas la question de la grève mais du blocage des cours. Le vote s'est tenu à bulletin secret et a été organisé auprès des 3.806 étudiants inscrits à la faculté. Plus de 42% des étudiants inscrits ont voté, un taux de participation "très important pour un scrutin universitaire", a souligné le doyen. La consultation a été organisée par le doyen de la faculté de droit après une AG très houleuse mardi entre étudiants de droit, parmi lesquels l'Uni est très active, et ceux de lettres plus proches de l'Unef, qui sont à l'origine de la grève et du blocus du campus de lettres à Nancy 2.

17 mars 2006

Académie de Créteil. Un lycéen fait le point sur la situation dans les lycées.

Comme promis par les syndicats lycéens, marionnettes des syndicats étudiants, un certain nombre de lycées ont été bloqués jeudi et vendredi : ces blocages avaient pour but de faire pression sur les chefs d'établissements, pour que les lycées soient fermés. Les élèves bloqueurs étaient bien sûr soutenus par les syndicats d'enseignants, le SNES en première ligne, au paroxysme de la manipulation et de la démagogie.

Ivan Itzkovitch, conseiller acaémique à la vie lycéenne, auprès du recteur de l'académie de Créteil

Université d'Avignon. Un nouveau résultat très favorable à la reprise des cours.

Avignon. 1800 étudiants se sont exprimés pour la reprise des cours. Seuls 200 voulaient continuer dans leur triste blocage des cours.

A Sceaux, la démocratie écrase la démagogie

Faculté de droit de Sceaux/Paris II. Une fois de plus cette après-midi, le vote des étudiants a permis de retrouver le chemin des amphis.

A Sceaux, le résultat est sans appel : 900 voix contre le blocage, et 3 "ridicules" voix pour la poursuite des blocages.

Le collectif des étudiants baillonnés demande à ce que des scrutins dans de bonnes conditions avec votes à bulletin secret et cartes d'étudiants exigés soient effectués dans les facs qui restent bloqués.

La démocratie plus forte que la démagogie

Boulogne - Paris V. Les étudiants se sont exprimés. Avec 450 voix contre le blocage et seulement 230 pour la poursuite du blocage, à Boulogne, les courts ont repris.

Bordeaux I. La majorité des étudiants contre le blocus

Vendredi 17 mars en début d’après-midi - Bordeaux I. A l’université de Bordeaux 1, un vote à bulletin secret a eu lieu. 400 étudiants se sont prononcés contre le blocus, 300 se sont prononcés pour le blocage. Encore un exemple édifiant que les blocages d’universités sont des manipulations des anti-CPE et des grévistes. Lorsque la démocratie a droit de citer, les cours ont lieu normalement et les étudiants sont sur les bancs de leur université.

Des étudiants d’extrême gauche occupent la faculté par la force

Perpignan. Jeudi 16 mars, la faculté a été occupée par des étudiants grévistes faisant usage de la violence. D’importantes dégradations ont été commises. Plusieurs amphis ont été tagués, du matériel (tables, chaises) détruit, le squatte d’un amphi a été organisé et des barrages dressés empêchant les étudiants non-gréviste de pouvoir suivre les cours.

Université de Savoie. Blocus du campus Jacob.

Université de Savoie. Une AG a décidé de bloquer le campus Jacob avec seulement 100 étudiants (sur 6000 étudiants !!), mercredi soir. Jeudi 16 mars une autre AG a eu lieu et la poursuite du mouvement a été votée par 525 voix contre 510 pour le déblocage de la fac. Non seulement le décompte des voix a été truqué et de nombreuses personnes étrangères au campus ont pris par au vote (en particulier venant du campus de Technolac bloqué depuis plusieurs jours). Les grévistes de Tecnolac ont pour prochain objectif de faire fermer l’IUT d’Annecy. Les étudiants de droit sont très largement opposés au blocage. Une fois de plus, les votes avaient lieu à bulletin secret et sur présentation des cartes d’étudiant aucun site savoyard ne serait bloqué.

16 mars 2006

Les Etudiants à nouveau baillonnés !

Jeudi 16 mars à 20h00, les étudiants bâillonnés, manifesteront devant France 2 pour défendre la liberté d’étudier et la démocratie au sein de l’université.

Sorbonne. Manif contre les blocages Mardi 21 mars

Mardi 21 mars, de 14H à 16H, place de la Sorbonne, Liberté Chérie, SOS Education, et divers collectifs d'étudiants organisent une grande manifestation Place de la Sorbonne contre le blocage inadmissible de certaines facultés et de certains lycées. Nous espérons que vous viendrez nombreux nous soutenir
Nous ne prenons pas parti sur le pretexte (le rejet du CPE), nous constatons simplement que les casseurs
- ne savent pas de quoi ils parlent, montrant ainsi qu'ils sont manipulés
- empêchent par la violence d'accéder aux cours ceux qui veulent préparer leur avenir
- détruisent les biens publics

Rendez-vous place du Panthéon, Paris 5ème

Demain, vendredi 17 mars à 12h00, le « collectif des étudiants bâillonnés », le collectif « stop la grève » et les « collectifs des étudiants contre les blocages de Tolbiac, Jussieu, Censier et Nanterre » appellent tous les étudiants des universités de Paris et de la région parisienne qui se trouvent bloquées à se rassembler place du Panthéon, Paris 5e, pour faire pression su les présidents des universités concernées pour qu’ils lèvent, au plus vite, les blocages et fassent respecter notre droit d’étudier librement.

Témoignage d’Aurore, lycéenne à Limoges

Limoges. «Je suis une élève de terminal S dans un lycée de Limoges et c’est insupportable d’arriver le matin et de se voir interdire l’entrée de son établissement !!! C’est complément anti-démocratique !!....le bac c’est dans trois mois !!!Ils veulent manifester, ils ne veulent pas aller en cours ok tant pis pour eux mais ils n’ont pas le droit d’empêcher les autres d’accéder à l’éducation ! Ils inventent le droit au blocage, mais je crois qu’ils ignorent le sens de la phrase « la liberté s’arrête là ou commence celle de l’autre » ils manquent totalement de respect envers nous et ça suffit !! Donc oui à l’éducation et non aux blocages !!!

STOP AUX BLOCAGES !

Dimanche 19 Mars 2006 de 13h à 15h
Sitting silencieux et pacifique, en blanc, devant le parvis de l’Hôtel de Ville de PARIS.


Venant de différentes universités, nous sommes sans couleur politique et non syndiqués. Nous sommes simplement des étudiants et souhaitons retourner en cours, bénéficier du service public, exercer notre droit à l’éducation ainsi que notre droit d’aller et venir librement au sein de nos universités.

Nous avons choisi de ne pas nous prononcer sur le sujet du CPE car nous avons tous des opinions différentes et ce qui nous fédère, c’est notre opposition aux blocages des facs.

Nous disposons d’une couverture médiatique et d’une autorisation préfectorale pour le sitting de dimanche.

Par notre nombre nous montrerons aux grévistes l’illégitimité du blocage, et nous signifierons aux présidents des universités concernées notre désir de les voir agir pour arrêter le blocage et nous permettre de reprendre le cours de nos études.

Le fait qu’une minorité oppresse la majorité des étudiants est intolérable. Il faut agir !!!

C’est pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre QUELLE QUE SOIT VOTRE OPINION SUR LE CPE, pour faire cesser l’engrenage de la violence.

Quand la démocratie s’applique, l’université est libérée

Partout où des AG ont décidé du blocage de l’université, la méthode est la même. Bâillonnages des étudiants antigrève, insultes, intimidations allant parfois jusqu’aux violences physiques permettent de faire reconduire grève et blocage.

L’exemple de pratiques anti-démocratique à l’université Rennes II

Lundi 13 mars, sur le campus de Rennes II, une AG se prépare. En attendant l’arrivée des leaders du blocage de l’université flanqués de l’Unef, de Sud étudiants, et du SLB (Sindikad Labourerien Breizh, syndicat des travailleurs de Bretagne en français dans le texte), et afin de retarder le vote, les prises de parole s’enchaînent. Les étudiants contre le blocage très nombreux sont présents ayant eu la garantie du président de l’université, Marc Gontard, que la démocratie serait respecter. Concrètement le vote doit être décompté avec présentation de la carte d’étudiant. A son arrivée, le comité de grève sentant que la situation va tournée et que le déblocage peut l’emporter, rejette le principe du vote démocratique. Par conséquent, le vote à main levée garantit la poursuite du blocage malgré les protestations virulentes des étudiants contre l’occupation. L’exaspération des étudiants pour la reprise des cours est d’autant plus à son comble, que Marc Gontard a prévenu qu’au-delà de quatre semaines de grèves, le semestre pourrait être perdu et les examens reportés en septembre.
Dès lors, les étudiants opposés au blocage quittent l’AG et décident d’organiser tout de même le vote compté. Le comité de grève est déterminé à empêcher la démocratie d’avoir le droit de citer. Une bousculade est organisé, des étudiants grévistes mettent des cagoules, une chaise est lancée sur les non-grévistes, la tension monte. Exploitant la situation, le président de l’université, par ailleurs élu socialiste et opposé au CPE, interdit le vote démocratique.

La démocratie permet la libération de l’université de Rennes I

Après avoir connu des AG houleuses, des votes décomptés avec présentation de la carte d’étudiant sont organisés, le même jour, sur le campus de Baulieu (Rennes I). La sérénité étant de retour au sein de l’université, la démocratie a droit au chapitre et ainsi permettre la levée du blocage par 715 vois contre 593.

Ce qui s’est passé à Rennes I est la preuve que le blocage et la grève relèvent de la manipulation de la gauche. Les cours ont lieu normalement et les étudiants pourront sauver leur semestre et préparer leurs examens sereinement.

Référendum à Tours. 87% des étudiants favorables à reprise des cours

Tours. Sur 22 000 étudiants seulement 13 000 pouvaient voter en raison du blocage d’une partie de l’université. 87% des étudiants ayant pris part au vote (la participation était de 30%) se sont prononcés pour la reprise des cours.
Une fois de plus, quand les règles démocratiques s’appliquent les étudiants peuvent faire entendre leur voix et monter qu’ils ne veulent ni des blocages ni de la grève.

Université de Tours. Les AG truquées et noyautées par des non-étudiants

Tours. Alors qu’un vote à bulletin secret respectueux des règles démocratiques avaient lieu, des grévistes ont arraché les urnes afin d’empêcher aux étudiants de s’exprimer librement. Ici comme dans beaucoup d’universités les AG sont truquées. On y retrouve pelle mêle des lycéens, des personnes extérieures à la faculté (issus de mouvements d’extrême-gauche), des militants de la CG. Les grévistes font rentrer dans la fac tous ceux qui veulent entretenir le blocage y compris des SDF.

Université d’Aix en Provence


De plus en plus d’étudiants qui souhaitent voir les cours se dérouler normalement se mobilisent à Aix en Provence. Ici comme ailleurs la démocratie n’est pas de mise dans les AG, courageusement les étudiants antiblocage prennent la parole et essaye de faire appliquer les principes de la république en proposant des votes avec présentation de la carte d’étudiant. Vous pouvez les rejoindre en les contactant sur reprisedescoursaaix@hotmail.fr

Université de Perpignan. Témoignage d’un maître de conférences

«Tout allait pourtant bien. Les étudiants, en leur grande majorité, suivaient consciencieusement les cours. Certains meneurs [pour le blocage] ont bien tenté de perturber mes cours mais mes étudiants ne l’ont pas permis... les apprentis révolutionnaires se sont alors sentis investis d’un pouvoir surnaturel. Ils étaient intouchables. Ils ont investi les salles. Craignant des débordements, le président de l’université a pris la décision de fermer l’université jusqu’à lundi. Au lieu de faire respecter la loi (qui n’est pas la loi des syndicats), au lieu de garantir nos droits (qui ne sont pas les droits votés en AG), les institutions s’inclinent en se mêlant de politique. »

Paris IV. Jusqu’à 1 million d’euros de dégâts


Sorbonne. Les étudiants anti-CPE, non content d’occuper la Sorbonne, se sont livrés à un saccage en règles des locaux de l’université. Le coût des réparations pourrait être de 1 million d’euros. Le système de sécurité et d’incendie a été saboté ainsi qu’une des chaudières (vannes arrachées, consoles de contrôles brisées). 200 portes et fenêtres endommagés ou détruites. Une cinquantaine d’ordinateurs, jetés sur les forces de l’ordre, sont à remplacer. Tables, chaises, bureaux, armoires ont été démolis, les étudiants bloquant la Sorbonne ont commis des vols dans les caves et de nombreux livres anciens ont été brûlés ou subtilisés.

15 mars 2006

Les cours peuvent reprendre. Saisissons les tribunaux administratifs

Nous avons récupéré à Paris X le texte type d’un référé pour obliger les présidents des universités bloquées à fournir des locaux afin que les cours puissent avoir lieu. Vous pouvez le copier et entreprendre cette démarche devant le tribunal administratif.

Voici ce texte :

À l’attention de
Monsieur le Président
Du Tribunal administratif de




Requête en référé-liberté
articles L.521-2 du code de justice administrative



Pour :



Adresse :





Administrations attaquées :

Monsieur le Président de l’Université de


Adresse :

Sur les atteintes manifestement graves et illégales


Monsieur le Président,


En application des dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation, les usagers du service public de l’enseignement supérieur sont les bénéficiaires des services d'enseignement, de recherche et de diffusion des connaissances et, notamment, les étudiants inscrits en vue de la préparation d'un diplôme ou d'un concours, les personnes bénéficiant de la formation continue et les auditeurs.
En application des dispositions législatives codifiées au même article, ils disposent de la liberté d'information et d'expression à l'égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. La loi dispose expressément qu’ils exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d'enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l'ordre public.
Pour autant, force est de constater qu’il est aujourd’hui impossible pour un étudiant de l’université d’assister aux cours, l’université étant soumise à une sorte de « blocus » de la part de certains étudiants qui se déclarent « en grève » et qui empêchent physiquement les cours de se dérouler et les étudiants d’y accéder, au motif d’une contestation collective de la loi portant création d’un contrat de première embauche.

Il convient tout d’abord de noter que le concept de « grève » étudiante ne s’apparente pas à celui de la grève au sens des conflits collectifs du travail.

En effet, un étudiant est présent en cours, ou absent, mais ne peut pas, par définition, faire grève, n’étant pas lié à l’université par un contrat de travail. Le « droit de grève » étudiant n’existe donc pas.

Il s’agit d’un abus de langage mais dans une enceinte universitaire, une « grève » est en réalité une action concertée collective dont le but est d’empêcher la tenue régulière des cours et activités pédagogiques, dans un but revendicatif, ce qui est d’ailleurs affirmé par les organisations syndicales étudiantes comme l’Union nationale des étudiants de France (UNEF).

La jurisprudence constitutionnelle ne reconnaît aucun droit de grève aux étudiants et il ressort expressément de la loi que les étudiants, s’ils disposent de la liberté d’expression individuelle et collective à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, ce qui est le cas en l’espèce au sujet de la contestation de la loi relative au contrat de première embauche, ne peuvent exercer cette liberté que dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public.

Force est de constater que les étudiants « grévistes » utilisent des modes d’action en contradiction totale avec les disposition de l’article L.811-1 du code de l’éducation :

- la « grève » qui consiste à suspendre ou empêcher la tenue des cours et activité pédagogiques porte atteinte par nature aux activités d’enseignement et de recherche ;

- le blocage physique des accès aux locaux universitaire porte atteinte par nature aux activités d’enseignement et de recherche ;

- cette « grève » et ces blocages physiques portent un trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public, causant des dégradations et provoquant des violences physiques, nombre d’étudiants souhaitant simplement aller en cours étant mollestés physiquement, les locaux et biens universitaires pouvant eux aussi subir des dégradations. A titre d’exemple des risques encourus, on se remémorera l’étudiante handicapée blessée à Paris X Nanterre par des « grévistes » ou encore le saccage de Paris IV Sorbonne qui coûtera 1 million d’Euros de réparations à la collectivité.


Il ressort des dispositions législatives codifiées à l’article L.712-2 du code de l’éducation que le président de l’université est responsable du maintien de l’ordre dans l’enceinte universitaire et peut faire appel à la force publique pour assurer ce maintien de l’ordre le cas échéant.

Malheureusement, nous ne pouvons que constater la carence du président de l’université à agir pour le maintien de l’ordre public, pour faire assurer les enseignements dans des conditions normales et pour faire sanctionner disciplinairement les organisations étudiantes et les étudiants à titre individuel qui contreviennent aux dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation précité.

Cette carence constitue en une inaction coupable qui est manifestement illégale, le président étant tenu de par la loi de faire assurer les enseignement et de faire respecter l’ordre public, le cas échant en requérant la force publique. Le président est également tenu de par la loi de poursuivre disciplinairement les étudiants qui portent atteinte au déroulement des enseignements et qui troublent l’ordre public.

Cette inaction illégale est particulièrement grave du fait des conséquences qu’elle entraîne pour le requérant qui ne peut plus suivre ses enseignements normalement et qui court un risque physique important s’il essaie de pénétrer dans l’université pour pouvoir assister aux enseignements ou simplement travailler à ses études, car étant « non gréviste ».


Sur les libertés fondamentales auxquelles il est porté atteinte de manière particulièrement grave par l’inaction du président de l’université


Elles sont au nombre de trois : le droit à l’éducation, la liberté d’aller et de venir et le droit d’accès au service public.

Le droit à l’éducation est une liberté fondamentale. Il a été reconnu comme tel et entrant dans le champ d’application de l’article L.521-2 du code de justice administrative, notamment par le tribunal administratif de Paris (ord. 30 janvier 2001, Mme Ben Ayed, DA 2001 n° 102-3°). Le comportement des « grévistes » porte manifestement atteinte à cette liberté et il appartient au président de l’université, en application des dispositions de l’article L.712-2 du code de l’éducation de faire respecter les dispositions de l’article L.811-1 du même code pour faire cesser l’atteinte intolérable à la liberté fondamentale de pouvoir avoir accès à l’enseignement dispensé à l’université. La carence du président porte du coup elle-même atteinte de manière intolérable à l’exercice de cette liberté fondamentale.

Le droit d’accès au service public de l’enseignement supérieur est lui aussi mis à mal par ces actions de blocages et de « grève » et par la carence du président à exercer les compétences qu’il tient de la loi pour faire respecter les dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation. L’inaction du président de l’université porte dès lors atteinte de manière intolérable à la liberté fondamentale d’accès au service public de l’enseignement supérieur. Il faut noter aussi que les conditions créées par cette abstention du président créé des dangers physiques important pour le requérant et tous les étudiants « non grévistes », dont la sécurité, première des libertés, n’est plus assurée. En l’espèce, les dispositions de l’article 4 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 sont claires : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »
En l’espèce, l’exercice des droits naturels du requérant est entravé de manière grave et illégale par ceux qui l’empêchent de circuler librement dans l’université, qui l’empêchent d’y suivre ses cours, d’y préparer son avenir professionnel et intellectuel, qui le mettent en danger physique. Et les bornes, fixées par la loi en l’espèce les dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation, sont bien évidemment ignorées des « grévistes » et du président de l’université qui n’exerce pas les compétences qu’il tient de la loi pour faire respecter par tous les dites bornes légales. Le président de l’université entrave donc gravement et illégalement par son inaction l’exercice des droits naturels du requérant, stipulés à l’article 4 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789.


La liberté d’aller et de venir est elle-aussi entravée de manière intolérable, les étudiants désireux d’aller en cours ou dans les locaux universitaires étant empêchés de le faire par les « grévistes ». Là encore, le président de l’université s’abstient de faire assurer le respect de l’ordre public et le droit pour chaque étudiant de circuler librement au sein de l’enceinte universitaire pour les besoins de ses études, de ses recherches ou de ses activités autres que la « grève » ou le « blocus ». La carence du président de l’université porte ici encore une atteinte intolérable à la liberté fondamentale d’aller et de venir des étudiants « non grévistes ». Le Conseil d’État s’est maintes fois prononcé pour l’inclusion de la liberté d’aller et de venir dans le champ d’application de l’article L.521-2 du code de justice administrative.



Sur l’urgence à statuer


L’urgence est constituée par la constatation de l’actualité des atteintes graves aux libertés fondamentales précitées, qui empêchent le requérant de suivre ses enseignements et le met en danger physique au sein même de l’enceinte universitaire du fait de son refus de participer à une « grève » et à des actions contraires aux dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation.

Il apparaît urgent de faire cesser ces atteintes graves afin de permettre au requérant de reprendre le cours normal de ses études, la durée des troubles allant entraîner l’impossibilité de suivre et de valider le cursus 2005-2006, nonobstant le fait que les entraves à la liberté d’aller et de venir doivent être immédiatement levées.

L’urgence apparaît d’autant plus que ces comportement illégaux entraînent des risques physiques de blessures, voire plus dramatique, pour les étudiants, et des risques important de dégradations, dont des exemples malheureux ont été données dernièrement, comme à Nanterre (une étudiante handicapée blessée) ou à la Sorbonne (locaux saccagés).


Conclusions

Vu le code de l’éducation et notamment ses articles L.712-2 et L.811-1 ;
Vu les dispositions de l’article L.521-2 du Code de justice administrative ;
Vu les dispositions des articles L.911-1 et L.911-3 du code de justice administrative ;


Plaise au Tribunal administratif :

- Faire injonction au président de l’université de faire libérer les accès aux locaux de l’université, au besoin en requérant la force publique, dans le délai de 24 heures suivant le prononcé de l’ordonnance ;

- Faire injonction au président de l’université de faire assurer l’accès aux enseignements universitaires de manière normale, dans le délai de 24 heures suivant le prononcé de l’ordonnance ;

- Faire injonction au président de l’université de mettre en œuvre les procédures disciplinaires prévues à l’encontre des étudiants qui empêchent la tenue des enseignements et à l’encontre des étudiants qui portent atteinte à l’ordre public, en violation des dispositions de l’article L.811-1 du code de l’éducation, dans le délai de 24 heures suivant le prononcé de l’ordonnance ;

- Assortir chacune de ces injonctions d’une astreinte de 1.000 € (mille euros) par jour de retard ;



Sous toutes réserves


Signature



Annexes éventuelles :


Copies de dépêches sur le blocage et la « grève »

Copies d’articles

Photographies

Attestations et témoignages

Tracts

Circulaires de l’université

Etc.

Paris X. Un collectif contre le blocage créé

Paris X – Nanterre. Faisant échos au recours déposé devant le tribunal administratif de Rennes et donnant obligation au Président de l’université de fournir des locaux permettant la tenue des cours, des étudiants de Nanterre ont décidé de mettre le président de Paris X face à ses responsabilités. En effet, ces étudiants regroupés au sein du collectif « deblocfac » vont à leur tour entamer des actions en justice afin que les cours puissent reprendre. Pour plus d’informations sur ce collectif contre le blocage et pour la liberté d’étudier, une adresse courriel a été créée : deblocfac@voila.fr

Clermont-Ferrand. Les étudiants, opposés à la grève, agressés

Université de Clermont Ferrand. Trois facultés de Clermont Ferrand sont bloquées et les étudiants opposés à la grève sont victime d’intimidation de la part des étudiants grévistes. Ces derniers, non seulement refusent que des votes démocratiques soient organisés mais vont jusqu’à agresser les étudiants qui distribuent des tracts ou qui font signer des pétitions favorables à la reprise des cours.

Paris V-René Descartes. Faculté de socio-psychologie

Les professeurs complices du blocage

Certains professeurs enseignants de la faculté de socio-psychologie ont garanti l’impunité aux étudiants qui bloquent l’université. Outrepassant leur rôle d’éducateur, ils fournissent à la demande des attestations garantissant l’absence de sanction et d’incidence sur l’année universitaire.

Amiens. Le Doyen de la faculté de droit prend ses étudiants en otage

Université de Picardie - Jules Verne. Alors que les présidents d’université ont l’obligation de permettre aux étudiants de suivre les cours normalement et que les doyens de faculté sont censés avoir les mêmes préoccupations, à Amiens, les étudiants en droit sont pris en otage.
Georges Fauré, doyen de la faculté de droit d’Amiens, a décidé de forcer la main aux étudiants non-gréviste en organisant lui-même l’occupation de la faculté dont il a la responsabilité. Ce professeur de droit qui devrait avoir pour souci la réussite de ses étudiants n’a rien trouvé de mieux que de passer la nuit dans l’université afin de s’assurer que le blocage est effectif.
Toutefois, Georges Fauré est moins préoccupé par l’avenir des étudiants et par le CPE que par ses ambitions personnelles. La surenchère du doyen, par ailleurs adhérent du SNESUP (syndicat d'enseignants du supérieur très marqué à gauche), est en précampagne pour l’élection à la présidence de l’université Picardie Jules Verne à laquelle il est candidat. Prendre en otage ses étudiants pour assouvir ses ambitions personnelles est indigne d’un universitaire respectable. En sortant de son rôle il a franchi la ligne jaune.

14 mars 2006

Le mythe de mai 1968

Alors que le chômage des jeunes est un vrai problème de société, les étudiants grévistes ne rêvent que de faire leur petite révolution. Casser les amusent, faire de l’université une zone de non-droit est leur objectif, travailler est le cadet de leur souci. Empêcher les autres de travailler est leur principale préoccupation.

Les anti-cpe veulent provoquer des bavures en provoquant les forces de l’ordre.

A la Sorbonne, au Collège de France et dans d’autres universités, en commentant des dégradations en menaçant la sécurité des locaux et des personnes, les manifestants veulent obliger les forces de l’ordre à intervenir pour pouvoir finalement se poser en victime.

Des barrages empêchant les étudiants d’étudier

Des étudiants grévistes dressent des barricades de chaises et de tables pour empêcher l’entrée dans les locaux universitaires. Les étudiants non-grévistes désireux d’aller en cours ne peuvent pénétrer à l’intérieur. A Paris X-Nanterre, une étudiante handicapée a voulu parlementer avec les grévistes et a été violemment poussé par un gréviste (source AFP). La violence et les insultes sont le lot des étudiants grévistes qui prennent en otage ceux qui voudraient pouvoir aller en cours et préparer sereinement leurs examens.

Les présidents d’universités contre le CPE proche du PS

Le Président de Paris X Nanterre : candidat aux cantonales pour la gauche en 2004 dans le département de la Meuse.

Le Président de Toulouse le Mirail : conseiller régional PS de Midi-Pyrénées.

Le Président de Toulon : conseiller régional PACA UDF...

Vous aussi, aidez nous à démasquer les présidents d'universités qui confondent leur rôle administratif avec leur attribution politique !

Partout les cours doivent avoir lieu

Les présidents d’universités qui ne sont pas en mesure de permettre un déroulement normal de l’enseignement au sein des locaux universitaires, doivent trouver un lieu. Au-delà des moyens budgétaires permettant de louer, les préfectures, mairies, les écoles et tout autre administration peuvent aider les présidents à trouver des solutions d’urgence jusqu’à ce que la situation retourne à la normal. A l’instar du président de Rennes II qui a fait montre de mauvaise volonté en ne cherchant même pas si à l’extérieur il y avait des bâtiments permettant la tenue des cours.

L’exemple de Rennes II

Après un référé d’étudiants non-gréviste contre l’occupation de leur campus, le tribunal administratif de Rennes a estimé que le président de l’université devait pouvoir permettre aux cours d’avoir lieu. Le juge des référés considère que Marc Gontard, président de Rennes II devait mettre à disposition des bâtiments aux étudiants y compris à l’extérieur de l’université.

La justice met les présidents d’universités devant leur responsabilité

Piquets de grève d’étudiants anti-cpe et occupation de locaux universitaires empêchent les cours de pouvoir se dérouler normalement. Plusieurs présidents d’université laissent faire ou vont même jusqu’à décider de fermer l’Université. Or, pouvoir suivre les cours est un droit pour les étudiants, leurs fournir des lieux où ceux-ci puissent se dérouler est une obligation.

Des présidents d’universités complices de l’occupation

Plusieurs présidents sont allés jusqu’à favoriser l’occupation et le blocage de leurs universités. A Rennes, Nanterre, Toulon et Strasbourg, ces présidents d’universités ont laissé une poignée d’étudiants prendre le contrôle des facultés. A Rennes par exemple, le président, a refusé de mettre à disposition des salles pour que les cours aient lieu.

Anti-démocratique

Alors qu’ils seraient faciles de connaître l’opinion réelle des étudiants en organisant un vote dans les règles démocratiques :
- Liste d’émargement
- Présentation de la carte d’étudiant
- Mise en place de bulletin de vote
- Mise en place d’isoloir

Les grévistes, sachant qu’un vote démocratique leur serait défavorable, refusent l’organisation de référendum.

Si une AG est favorable à la reprise des cours, certains présidents d’université vont jusqu’à ne pas reconnaître le résultat du vote, comme à Paris X-Nanterre.

Des Assemblées générales d’étudiants anti-démocratique. Comment par l’intimidation faire voter la grève ?

Les accès aux amphis sont gardés par les plus violents des militants d’extrême gauche, plusieurs d’entre eux se répartissent en petits groupes au milieu des autres étudiants. Si une voix s’élève pour le CPE, contre le blocage, contre la grève, ils repèrent l’étudiant, l’entourent, et essayent de l’intimider pour le contraindre à se taire, voir à prendre position pour la grève contre le cpe. Les anti-cpe jouent sur la peur en faisant systématiquement voter à main levée. Les autres étudiants se retrouvent dès lors pris en otage et pour ne pas risquer, au mieux, insultes, au pire, des coups, sont contraints au silence.

La gauche et l’extrême gauche manipulent les étudiants

La gauche prépare les présidentielles en laissant l’extrême gauche prendre en otage les étudiants.

Collectif des étudiants baillonnés



Voici plusieurs semaines que nos universités sont bloquées. Nous n’avons pas eu cours depuis le début du blocage, ce qui nous pénalise pour nos examens et nos concours.

Les syndicats nous disent que ce sont les AG qui ont décidé de la grève, or à chacune d’entre elles les non grévistes sont majoritaires et le blocus se poursuit. Nous en avons assez ! Les syndicats n’écoutent pas les étudiants qui veulent majoritairement reprendre les cours.

Nous appelons tous les étudiants non grévistes de toutes les universités à nous rejoindre pour que la majorité silencieuse ne le soit plus.


Contact : http://etudiantsbaillonnes.blogspot.com/
Pour nous rejoindre, écrivez à etudiantsbaillonnes@yahoo.fr

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