21 novembre 2007

Sabotages de grévistes "terroristes"


Dans un communiqué, la SNCF dénonce une "action coordonnée de sabotage des installations destinée à contrer la reprise observée des trafics". Ces actes de malveillance provoquent des retards très importants de l’ordre de 1 heure à 3 heures. Dans un autre communiqué, la SNCF souligne que "ces actions sont le fait d’irréductibles qui font preuve d’une totale irresponsabilité. Elles sont condamnées par tous les cheminots car elles trahissent les valeurs de l’entreprise et des agents : respect absolu de la sécurité, de l’outil de travail, du service rendu aux voyageurs". La SNCF signale notamment plusieurs exactions qui ont eu lieu au même moment sur le réseau : sur la LGV Est : un incendie volontaire d’artères de câbles au kilomètre 28 empêche la circulation normale des trains depuis 6 h 10. Les trains circulent au ralenti ; sur la LGV Atlantique : un incendie très important d’artères de câble au kilomètre 108 a endommagé sur 30 km le réseau de signalisation. Aucun train ne peut circuler. Les TGV sont détournés par les lignes classiques ; sur les LGV Nord et Sud-Est : la fermeture volontaire de commutateurs de signalisation crée des incidents de signalisation, tandis que d’autres incendies ponctuels de câbles ont été signalés. Ainsi des chiffons enflammés ont été placés dans des installations électriques et de signalisation. Dans tous les cas, les forces de police sont sur place et engagent l’enquête. La SNCF est "scandalisée que de telles actions irresponsables et illégales puissent se produire. Une plainte est déposée pour chaque exaction", précise la compagnie ferroviaire
Par ailleurs, I télé faisait état ce matin de sabotages visant à neutraliser la ligne 14 du métro parisien. Il s’avère que la ligne 14 est la seule ligne automatique du réseau parisien. Ainsi elle est la seule à fonctionner normalement pendant les grèves.

18 novembre 2007

20 000 participants à la manifestation contre les blocages dans les universités et la grève des transports

Afin de défendre la liberté d’étudier, de travailler et de circuler plusieurs milliers de personnes étaient au rendez-vous Place de la République à Paris. Au fil des minutes, le cortège n’a cessé de gonfler pour atteindre 15 000 personnes à mi-parcours. Etudiants, salariés et usagers des transports ont remonté le boulevard Voltaire, en arborant pancartes, banderoles et autocollants aux couleurs de Stop la grève, de Liberté Chérie, des « Etudiants bâillonnés », d’ECB, de Contribuables associés et de l’UNI. Vers 17h45 le cortège est enfin arrivé. Plus de 20 000 personnes ont envahi la Place de la Nation.
Le rassemblement de dimanche est un incontestable succès avec plus de 20 000 personnes, alors que les manifestations de cheminots et de bloqueurs d’universités n’avaient réuni que 50 000 personnes sur l’ensemble du territoire. Dimanche, de République à Nation les 20 000 personnes présentent, ont bravé le froid et l’absence de transports en commun pour montrer leur force de mobilisation et leur opposition aux blocages des universités comme des transports.
Les « Etudiants bâillonnés » remercient tous ceux qui ont participé à la mobilisation de dimanche. Nous devons tous rester mobiliser !

16 novembre 2007







A l'initiative de Liberté chérie, de Contribuables associés et en partenariat avec Stop la grève et les étudiants baillonnés, tous ceux qui veulent défendre la liberté de circuler, de travailler et d'étudier à ce joindre à la manifestation contre les blocages :

Dimanche 18 novembre
15h00
Place de la République
Paris

Le comble de l'étudiant d'extrême gauche

Une fois de plus, les Assemblées Générales nous révèlent l'ampleur du paradoxe des revendications et du discours des étudiants grévistes. En effet, aujourd'hui, lors de l'AG de Science de l'Université d'Angers, les leaders du mouvements d'opposition nous ont donné les preuves que leurs idées ne tenaient pas la route.

Ainsi, l'AG vote et décide que les cheminots et autres grévistes de la fonction publique n'interviennent pas et pourtant le premier intervenant est un syndiqué SUD-rail. Mais le comble de l'histoire et du paradoxe réside dans le fait que cette AG, dite démocratique, a décidé de voter une motion de soutien aux étudiants qui ont subi des violences policières. Ce sont ces mêmes personnes qui ont mis le feu à l'université de Strasbourg, qui sont entrés avec des barres de fer dans les locaux de Rennes II ou encore qui intimident par des violences verbales voire physiques les étudiants qui veulent défendre la liberté d'étudier comme à Tolbiac ou à Nanterre.

Des étudiants bloqueurs mettent le feu à une université


Des étudiants bloqueurs mettent le feu à une université

L’université Marc Bloch de Strasbourg a été fermée jusqu’à lundi en raison d’un incendie qui s’est déclaré vendredi matin dans une salle. Une assemblée générale avec 300 étudiants se tenait dans le hall du bâtiment. Le feu a pris dans les rideaux de la salle de cours et a touché également son plafond. Selon la présidence, "il s’agit d’un acte intentionnel, puisque les rideaux étant ignifugés, il a fallu insister pour que le feu y prenne. De son côté, Valérie Pécresse "condamne avec vigueur" cet "incendie intentionnel" provoqué "par des individus qui participaient au blocage de l'université". Elle affirme qu’il "fait suite à des actes d’intimidation à l’égard des personnels de l’université" et le juge "inacceptable".

Une initiative intelligente

Dans le cadre de la journée de grève du 15 novembre, des membres du collectif "Stop la Grève" ont agraffé près de 3 000 affiches sur les vel' lib parisiens dans la nuit pour sensibiliser les usagers des transports aux méfaits de la grève et promouvoir le service minimum. Nous louons cette opération qui a pu allier humour et message fort envers des grévistes qui prennent les citoyens en otages.
Les "étudiants baillonnés" se joignent au rassemblement prévu dimanche à Paris place de la République dans le cadre de la liberté d'étudier et contre les blocages dans les Universités.

14 novembre 2007

La supercherie démasquée

A Nantes, la contestation s'amplifie chez les étudiants contre la loi Pécresse relative à l'autonomie des universités. Après le blocus de la faculté de lettres et sciences humaines, qui dure depuis une semaine et a été prolongé jusqu'au mercredi 21 novembre, la faculté de droit a voté ce midi le blocus à l'issue de trois heures d'assemblée générale. A mains levées, mais munis de leur carte d'étudiant, ils se sont prononcés pour le blocus jusqu'au lundi 19 novembre à une majorité de 515 voix contre 350. Toutefois, ce soir dans les différents forums (Presse-Océan et Ouest-France), nombreux sont les étudiants en droit à Nantes qui font part de leur stupéfaction dans les résultats du vote. En effet, selon les dires des étudiants, il suffisait d’avoir un papier rouge pour pouvoir voter aussi. Or, des étudiants de lettres, de sciences humaines voire pas du tout étudiants ont été vus avec de bulletin dans l’Assemblée Générale de droit. Pour la première fois, la presse laisse le doute s'installer quant à l'honnêteté du scrutin.
Nous pouvons nous demander quelles sont les conceptions de la démocratie chez ce genre de personne, qui bien souvent vous fait des morales de démocratie. Nous comprenons dès lors que les triches deviennent possibles et que seul le vote à bulletin secret avec liste d’émargement apparaît comme étant le garant de la volonté universitaire.

Un mouvement aux exactions musclées

Les revendications tous azimuts, ajoutées à la mauvaise foi, tend à radicaliser le mouvement dit "d'opposition à la loi d'autonomie". cette radicalisation est illustrée par les diverses exactions qui ont eu lieu dans plusieurs universités. Ces dégradations peuvent provenir d'un geste purement gratuit comme les tags à l'université de Perpignan, mais peuvent être aussi l'objet d'un acte réfléchie, prouvant son origine dans une volonté politique voire idéologique. Ainsi, des étudiants d'extrême gauche revendiquent la dégradation de 8 bornes Monéo sur 18 de l'Université de Tours. Pour les protagonistes, cette action ne relève absolument pas du vandalisme, mais est le résultat d’une solide réflexion sur une situation absolument inacceptable, le partenariat avec une banque.


Mais ce qui choque reste l'impunité que ces extrémistes veulent détenir dans le cadre de leurs actions, contestation des violences envers les forces de l'ordre, et à l'inverse, les forces de l'ordre se sont passées pour les véritables bourreaux. A l'exemple des étudiants qui ont tenté de bloquer les voies ferrées à la gare de Rouen ou comme ces militants extrémistes de Grenoble Stendhal pris sur le campus de nuit à voler du matériel appartenant à l'Université.

Le terrorisme que nous ressentons tous peut provenir aussi de ce genre d'actions, impunies et préoccupantes, dans ce sens où l'on ne se sent plus en sécurité.

Tolbiac : symbole de la dictature syndicale.

L'Assemblée Générale de Paris I réunie à Tolbiac, mardi 13 novembre dans l'après-midi illustre une fois de plus l'impossibilité pour les étudiants contre le blocage et pour la liberté d'étudier de pouvoir s'exprimer librement et sereinement sans être inquiétés. Des étudiants ont ainsi été interdit d'entrer sous prétexte qu'ils avaient des autocollants "stop la grève". D'autres ont été intimidés par des groupes d'étudiants qui les menaçaient s'ils prennaient la parole, à l'instar de Thomas, étudiant à Paris I.
Cependant, le paroxysme de la dictature de certains groupuscules est illustré par la manière dont les bloqueurs ont réquisitionné pour l'AG, l'amphi Richelieu, lieu par excellence de l'intellec français. En effet, à coups d'extincteur, ils sont parvenus à ouvrir les portes de l'amphi, un amphi du XIXe siècle...

Il s'agit de fait de méthode dictatoriale exercée par une minorité agissante et organisée. Paraphrasant le mot célèbre de l'abbé Grégoire, conventionnel sous la Révolution française, se sont des Vandales.

13 novembre 2007

Un mouvement aux méthodes totalitaires.

Alors que 62% des étudiants votants se sont prononcés hier contre le blocage, à bulletins secrets, de l'université de Rennes II, une centaine d'étudiants en empêchait toujours l'accès, obligeant la fermeture administrative de la faculté. Le président de Rennes II a appelé les étudiants et les enseignants de rentrer chez eux : « Nous avons eu l'intervention de groupes violents munis de barre de fer et batte de base-ball. Pour l'instant nous n'avons pas les moyens d'imposer par la force la reprise des cours. On réfléchit bien sûr à une réouverture mais nous sommes dans une situation de blocage face à des gens qui ne tiennent pas leurs promesses et ont un comportement terroriste ». Leurs revendications dépassent le simple cadre universitaire, puisque, outre l’abrogation de la loi Pécresse, ces « étudiants » demandent le retour aux 37.5 annuités pour tous, la suppression des franchises médicales et de la loi Hortefeux sur l’immigration.
Ces revendications tous azimuts montrent bien que la loi d’autonomie des universités n’est qu’un prétexte dans un plan plus large de contestation. C’est dans un contexte extrêmement tendu, qu’un dispositif de forces de l'ordre a pris place autour de la gare, puisqu’un groupe d'étudiants grévistes avait prévu de manifester aujourd’hui après-midi de l'université à la gare, qu'ils entendaient bloquer. Ils sont arrivés vers 16h place de Bretagne alors que les premiers affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre sur le Mail. Ces échauffourées ont éclaté entre une centaine d'étudiants et les forces de l'ordre. Les manifestants avaient dans un premier temps tenté de bloquer la gare puis de perturber la circulation sur la rocade. Le jeu du chat et de la souris avec les CRS s'est poursuivi jusque dans le centre ville où les forces de l'ordre ont finalement chargé les étudiants. Deux personnes ont été interpellées.

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