Manifestation contre les grèves

Manifestons contre les grèves
le dimanche 18 novembre à 15h00. RASSEMBLEMENT : à Paris, PLACE DE LA REPUBLIQUE

Une grande manifestation contre les blocages se déroulera à Paris le dimanche 18 novembre.
Rassemblement : 15h00, Place de la République
Dans les jours qui viennent, les syndicats vont bloquer une nouvelle fois l’ensemble du pays : La SNCF, La RATP, EDF, GDF, La Poste, les universités, la Justice, l’Opéra de Paris, les écoles, la fonction publique… seront en grève entre le 14 et le 20 novembre.
Ce chantage est inacceptable. C’est pourquoi Liberté Chérie, avec l’aide de Contribuables Associés, de Stop la grève, des étudiants baillonnés ainsi que d’autres associations de la société civile et de très nombreux anonymes, vous invite à une grande manifestation contre les blocages. Nous devons montrer aux syndicats qu’une majorité silencieuse ne souhaite pas se résigner à subir sans réagir.
Pour rappel, en juin 2003, nous avions réuni en l’espace de 15 jours 2000 personnes puis 80000 personnes contre les blocages. Ces événements avaient été très largement relayés dans les médias. Nous pouvons donc avoir un poids réel et faire entendre notre voix !
Diffusez l’info autour de vous.

Témoignages d'étudiants baillonnés

Depuis plusieurs semaines, de nombreux témoignages me sont parvenus à propos de l'impossibilité de s'exprimer au sein des Assemblées Générales ou autres réunions d'informations. Il est regrettable de rencontrer en France, à notre époque, de tels témoignages. Pour preuve, ce Benoît, étudiant en droit à Angers, à qui l'on a refusé de donner la parole étant arrivé trop tard à l'AG qui allait durer 3 heures !!!

Le paroxysme de l'iniquité en matière de démocratie au sein des universités demeure l'exemple ahurissant de Nantes. En effet, vendredi dernier, la presse a été interdite de participer à l'AG, après un vote à main levée des étudiants qui arguaient : "La presse, c'est que des pourris. Vous êtes des suppôts de Sarko. Vous déformez tout", ou encore : "Tant que vous serez là, l'AG ne commencera pas. Il n'y a que la presse alternative que l'on veut bien". Pourquoi le refus de la présence de la presse ? Veulent-ils cachés quelque chose ? Probablement. Toujours est-il que après le départ des journalistes se sont des étudiants qui se font gentiment reconduire à l'extérieur de l'amphi. La seule raison de cette explusion provient du fait que ces étudiants arborés des autocollant "stop la grève". Dès lors nous comprenons la difficulté de se rendre et de participer aux AG. C'est en cela que les étudiants français sont véritablement baillonnés, au sens propre comme au sens figuré.

La démocratie selon les Assemblées Générales.

Pour les présidents d’université, il ne fait aucun doute que des groupuscules d’extrême gauche noyautent les assemblées générales. Olivier Audéoud, président de l’université de Nanterre, a souligné jeudi au Monde "qu’un tiers des étudiants présents à l’AG n’étaient pas de son université". Alors que la mobilisation des organisations estudiantines de gauche contre la loi sur l’autonomie des universités affecte une quinzaine d’universités ou de composantes d’universités, la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a appelé les étudiants, vendredi 9 novembre, sur les ondes de France Inter, à se "rendre massivement dans les assemblées générales". "La puissance publique ne peut intervenir", a-t-elle ajouté, avant d’estimer que la présence de cheminots au sein de l’assemblée générale qui a voté le blocage de l’université de Nanterre, jeudi 8 novembre, montrait le caractère "politique et national" du mouvement déclenché dans les universités.

Toutefois, force est de constater que dans de nombreuse AG, il apparaît bien souvent difficile aux étudiants contre les blocus de prendre la parole. Les médias ne peuvent même pas s'y rendre alors les étudiants...

Souvent, il s'agit d'intimidations, d'impossibilité de prise de parole par des insultes. Cependant, la parodie de démocratie réside dans l'organisation et la composition des AG, où étudiants, chômeurs, salariés donnent leur avis. Les discussions s'éternisent durant des heures durant lesquelles des sujets supra-universitaires sont abordés (loi Hortefeux, loi sur l'ADN, la régularisation des Sans-papiers...) qui n'ont aucun rapport avec la vie étudiante. Cette technique permet de décourager les plus notivés qui ne peuvent se permettre de rester des heures en AG ayant souvent cours, ou à travailler.

Cette pantomime de démocratie version universitaire est une insulte aux valeurs républicaines et démocratiques qui ont faits de la France le berceau de l'Humanisme.

Caen. Faire part de décès. Marche silencieuse le lundi 10 avril

Les étudiants de l'université de Caen ont le regret de vous annoncer le décès du droit d'étudier.

Les obsèques auront lieu le lundi 10 avril à 14h00 devant la Parenthèse. Le cortège se déplacera, lors d'une marche silencieuse, vers la préfecture, ou aura lieu son inhumation.

Strasbourg. Les étudiants contre les blocages s'organisent à Strasbourg II

« L’Université Marc Bloch de Strasbourg est largement moins touchée par la grève que certaines autres universités. Il y a juste eu quelques journées de fermeture de la fac par l’administration (soit suite à la mort d’un étudiant lors de l’occupation, soit pour des raisons de sécurité). Mais les examens prévus cette semaine et la semaine prochaine ont du être reportés en raison des perturbations annoncées et déjà entreprises lundi (intervention dans les salles d’examens, feuilles déchirées…). Suite à cela, à l’initiative d’étudiants en langue, vite rejoints par d’autres filières, un mouvement opposé au blocage s’est crée, vite soutenu par une population étudiante lassée de la situation actuelle. Lors de l’Assemblée Générale du 6 avril, une présence record de plus de 700 personnes a permis de faire entendre une autre voix que celle du blocage. Le déblocage n’a pas été voté (de peu), mais l’AG a duré 3h30 et beaucoup de personnes sont parties avant la fin. De plus, des pressions ont été exercées tout au long de cette AG, des amalgames et des détours faciles très vite faits (contre le blocage = UNI = extrême droite (!!!) ; contre le blocage = pour le CPE (!!!) etc…), et une forte présence de lycéens et de personnes extérieures à l’Université ont fait pencher la balance. Nous continuons le combat pour défendre la liberté d’étudier. Nous ne remettons pas en cause les revendications des étudiants grévistes, mais défendons le droit de chacun de décider pour lui, sans que ne lui soit imposé un mouvement dans lequel il n’est pas forcé de se reconnaître. »

Notre site Internet : http://summum.free.fr/

Le Mans. L'université débloquée lors du vote lors de l'AG du 7 avril

Le Mans. Aujourd'hui, dans l'assemblée generale de l'université du Maine (Le Mans), on a reussi a voter le debloage de la fac ( 596 contre 323). Une victoire qui, espérons le, ne fait qu'annoncer d'autres déblocages, dans la semaine à venir.

Selon Triqui, "en ce moment, la situation commence à tourner en notre faveur, car les bloqueurs causent énormément de dommages", que ce soit matériel ou à l'égard des étudiants qui ne pourront pas financer leurs études en travaillant durant les mois de juillet et d'août et qui se verront très vraisemblablement attribuer un diplôme moins valorisant.

UNEF : La démocratie est en fête

Dans un appel solennel au gouvernement et aux jeunes, les présidents d'universités et les proviseurs de lycées se sont, chacun de leur côté, mobilisés jeudi « au nom de la réussite de l'année universitaire et scolaire et de la bonne tenue des examens ».

Les examens universitaires démarrent en mai et le bac est fixé au 12 juin. Les rattrapages deviennent problématiques et les vacances de printemps se profilent (dès le 8 avril pour l'Ile-de-France et Bordeaux). Et pourtant, après avoir été reçus par les parlementaires UMP, l'Unef appelle jeudi à « la poursuite de la mobilisation » voire à « une intensification des actions», et l'UNL (lycéens) demande de «maintenir la pression ». Les deux organisations de gauche n'ayant vu chez leurs interlocuteurs « aucun signe » positif.

Examens décalés

Jeudi, alors que certaines universités sont bloquées depuis huit semaines, le premier responsable de la CPU, Yannick Vallée a affirmé : « Actuellement pour les examens tout est possible, bientôt rien ne le sera plus ».

Parallèlement, le président de la CPU - conférence des présidents d'universités, Yannick Vallée, a appelé « les syndicats étudiants, et l'Unef en priorité, à prendre eux aussi leurs responsabilités, à reprendre les cours dès lundi et à trouver d'autres moyens d'action contre le CPE ».

"Pas de diplôme au rabais"... Selon Yannick Valée

« Nous ne délivrerons aucun diplôme au rabais, ils auront cette année la même valeur que d'habitude, j'en suis sûr. Mais pour cela il faut reprendre les cours d'urgence et assurer le rattrapage », a-t-il encore déclaré. Il a toutefois souligné que des examens devront être décalés « d'autant de semaines qu'ont duré les blocages, c'est à dire entre fin mai et début juillet ».

Paris - Manif contre les blocages, dimanche 9 avril à 15h00

Une manifestation anti-blocage aura lieu le Dimanche 9 avril 2006 à 15h00 Place de la République Métro : République (lignes 3, 5, 8, 9 et 11).

Faites circuler cette information autour de vous. Contre les blocages et pour la liberté d'étudier, il est impératif de nous mobiliser et de mobiliser autour de nous !

Amiens. Un nouveau collectif contre les blocages

« Collectif des jonquilles »

Rassemblement - jeudi 6 avril à 11h00 – place de l’hôtel de ville d’Amiens

Témoignage d’Isabelle, étudiante en histoire :

« En seconde année d’histoire, et, avec quatre de mes amis, étudiants en droit, nous avons créé un collectif contre le blocage des facultés de la ville d’Amiens, rebaptisé « collectif des jonquilles », ayant pris cette fleur comme symbole de notre mouvement ! Nous avons distribué des jonquilles ce matin, ce qui nous a permis de nuer un certain contact avec nos sympathisants et même les pro-blocages qui nous respectent de ce fait ! Nous comptons donc participer à toutes les AG et y tracter. »

Nice - Manif anti-blocages, le 6 avril place Masséna

Une manifestation contre les blocages et pour la liberté d'étudier aura lieu jeudi 6 avril à 14 heures, à l'appel du collectif contre les blocages des universités de Nice, de stop la grève, de halte aux blocages...

Venez nombreux