13 novembre 2007

Témoignages d'étudiants baillonnés



Depuis plusieurs semaines, de nombreux témoignages me sont parvenus à propos de l'impossibilité de s'exprimer au sein des Assemblées Générales ou autres réunions d'informations. Il est regrettable de rencontrer en France, à notre époque, de tels témoignages. Pour preuve, ce Benoît, étudiant en droit à Angers, à qui l'on a refusé de donner la parole étant arrivé trop tard à l'AG qui allait durer 3 heures !!!


Le paroxysme de l'iniquité en matière de démocratie au sein des universités demeure l'exemple ahurissant de Nantes. En effet, vendredi dernier, la presse a été interdite de participer à l'AG, après un vote à main levée des étudiants qui arguaient : "La presse, c'est que des pourris. Vous êtes des suppôts de Sarko. Vous déformez tout", ou encore : "Tant que vous serez là, l'AG ne commencera pas. Il n'y a que la presse alternative que l'on veut bien". Pourquoi le refus de la présence de la presse ? Veulent-ils cachés quelque chose ? Probablement. Toujours est-il que après le départ des journalistes se sont des étudiants qui se font gentiment reconduire à l'extérieur de l'amphi. La seule raison de cette explusion provient du fait que ces étudiants arborés des autocollant "stop la grève". Dès lors nous comprenons la difficulté de se rendre et de participer aux AG. C'est en cela que les étudiants français sont véritablement baillonnés, au sens propre comme au sens figuré.

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