14 novembre 2007

Tolbiac : symbole de la dictature syndicale.

L'Assemblée Générale de Paris I réunie à Tolbiac, mardi 13 novembre dans l'après-midi illustre une fois de plus l'impossibilité pour les étudiants contre le blocage et pour la liberté d'étudier de pouvoir s'exprimer librement et sereinement sans être inquiétés. Des étudiants ont ainsi été interdit d'entrer sous prétexte qu'ils avaient des autocollants "stop la grève". D'autres ont été intimidés par des groupes d'étudiants qui les menaçaient s'ils prennaient la parole, à l'instar de Thomas, étudiant à Paris I.
Cependant, le paroxysme de la dictature de certains groupuscules est illustré par la manière dont les bloqueurs ont réquisitionné pour l'AG, l'amphi Richelieu, lieu par excellence de l'intellec français. En effet, à coups d'extincteur, ils sont parvenus à ouvrir les portes de l'amphi, un amphi du XIXe siècle...

Il s'agit de fait de méthode dictatoriale exercée par une minorité agissante et organisée. Paraphrasant le mot célèbre de l'abbé Grégoire, conventionnel sous la Révolution française, se sont des Vandales.

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