Le tribunal administratif de Grenoble a rendu le 20 mars 2006 une décision visant à libérer les universités grenobloises.
Le TA enjoint aux grévistes de lever le blocage, l’accès aux locaux universitaires et de quitter les lieux sans délai.
Si le blocage n’est pas levé dans les soixante douze heures, une astreinte de 50 euros par jour sera mise à la charge de toute personne poursuivant l’occupation.
3 commentaires:
C'est beau l'espoir... une semaine plus tard rien n'a bougé !!! L'évacuation par la force n'est pas une solution, mais peut-être est-ce malheureusement la seule ?...
j'espère qu'au moins on sait qui est là dedans et depuis quand...histoire que quand les unités spéciales de police ou de gendarmerie iront les déloger ils puissent gentiment payer leur amende (et les frais de remise à neuf des locaux bien évidemment...)
Ayant moi-même passé un ou deux jours à la gallerie des amphis, je peux vous dire que :
1) les seules "dégradations" occasionées par les occupants sont les fresques murales et les tags. Aucune autre dégradation n'est à déplorer, le ménage est régulièrement fait et rien n'a été cassé.
2) l'UNEF s'est engagée à payer de quoi nettoyer les tags et les grafs.
3) je ne vois pas en quoi déloger les occupants par la force puisse être une solution, et de toute façon, le président de Joseph Fourrier a indiqué qu'il ne tenait pas à employer la force pour effectuer le délogement.
4) et si, on ne sait jamais, la police vient un jour déloger les occupants, là il y aura certainement de la casse (et pas forcément de la part des occupants), alors même si j'étais anti-bloqueur je penserais que ce n'est pas une solution...
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