16 mars 2006
Université de Perpignan. Témoignage d’un maître de conférences
«Tout allait pourtant bien. Les étudiants, en leur grande majorité, suivaient consciencieusement les cours. Certains meneurs [pour le blocage] ont bien tenté de perturber mes cours mais mes étudiants ne l’ont pas permis... les apprentis révolutionnaires se sont alors sentis investis d’un pouvoir surnaturel. Ils étaient intouchables. Ils ont investi les salles. Craignant des débordements, le président de l’université a pris la décision de fermer l’université jusqu’à lundi. Au lieu de faire respecter la loi (qui n’est pas la loi des syndicats), au lieu de garantir nos droits (qui ne sont pas les droits votés en AG), les institutions s’inclinent en se mêlant de politique. »
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