Dans un appel solennel au gouvernement et aux jeunes, les présidents d'universités et les proviseurs de lycées se sont, chacun de leur côté, mobilisés jeudi « au nom de la réussite de l'année universitaire et scolaire et de la bonne tenue des examens ».
Les
examens universitaires démarrent en mai et le
bac est fixé au 12 juin. Les rattrapages deviennent
problématiques et les vacances de printemps se profilent (dès le 8 avril pour l'Ile-de-France et Bordeaux). Et pourtant, après avoir été reçus par les parlementaires UMP,
l'Unef appelle jeudi à « la poursuite de la mobilisation » voire à « une intensification des actions», et
l'UNL (lycéens) demande de «maintenir la pression ». Les deux organisations de gauche n'ayant vu chez leurs interlocuteurs « aucun signe » positif.
Examens décalés Jeudi, alors que certaines universités sont bloquées depuis huit semaines, le premier responsable de la CPU, Yannick Vallée a affirmé : « Actuellement pour les examens tout est possible, bientôt rien ne le sera plus ».
Parallèlement, le président de la CPU - conférence des présidents d'universités, Yannick Vallée, a appelé « les syndicats étudiants, et
l'Unef en priorité, à prendre eux aussi leurs responsabilités, à reprendre les cours dès lundi et à trouver d'autres moyens d'action contre le CPE ».
"Pas de diplôme au rabais"... Selon Yannick Valée« Nous ne délivrerons aucun diplôme au rabais, ils auront cette année la même valeur que d'habitude, j'en suis sûr. Mais pour cela il faut reprendre les cours d'urgence et assurer le rattrapage », a-t-il encore déclaré. Il a toutefois souligné que des examens devront être décalés « d'autant de semaines qu'ont duré les blocages, c'est à dire entre
fin mai et début juillet ».